L’assurance vie a souvent été l’un des placements préféré des français car il offre certains avantages non négligeables par rapport aux comptes épargnes classiques souscrits auprès des banques. En premier lieu, c’est un excellent moyen pour épargner à moindre risque. L’assurance vie peut jouer sur deux tableaux, elle prend soit le rôle de véhicule d’assurance et de retraite soit celui de véhicule de succession et de donation.
L’assurance vie ou ce qu’on appelle une police d’assurance est aussi une forme d’instrument de succession, puisque le souscripteur choisit de faire bénéficier certaines personnes des sommes versées, à partir du jour où il décède. Ces bénéficiaires sont explicitement mentionnés sur le contrat. Si ce n’est pas le cas, une clause peut stipuler que le capital soit versé au conjoint, aux descendants ou aux héritiers, mais elle doit alors être ajoutée au contrat. L’avantage de l’utilisation de l’assurance vie comme outil de succession est surtout fiscal. En effet, si le capital ne dépasse pas une certaine somme, le versement des fonds sera considéré hors droits de succession.
Le principal avantage de l’assurance vie est donc fiscal, que ce denier soit utilisé comme outil de succession ou même de donation. Effectivement, si le souscripteur décide d’utiliser l’assurance comme contrat d’épargne retraite, il pourra en bénéficier comme à l’âge de la retraite mais il pourra également en faire bénéficier une tierce personne. Cela revient donc a faire une donation tout en profitant du fait que c’est hors droits de donation, si toutefois la somme ne dépasse pas un certain seuil.
En mettant de coté la fiscalité attrayante offerte par l’assurance vie, avec des produits non imposables tout au long du contrat, on constate qu’elle possède certains inconvénients. Le principal problème est celui des frais de gestion. En effet, les frais d’entrée et d’arbitrage sont généralement très onéreux, ces frais sont variables d’une compagnie d’assurance ou d’une banque à une autre, mais sont pour la plupart assez élevés. Le second inconvénient est celui des cas de divorce. En cas de séparation du couple, des problèmes de partage du capital interviennent, et doivent généralement être résolus devant les tribunaux.